Islande Voyages

Escapade hivernale en Islande

Jokulsarlon

On avait découvert l’Islande lors d’un roadtrip durant l’été 2014 et on est tombé amoureux de ces paysages constitués de glaciers, volcans, coulées de lave, chutes d’eau spectaculaires, geysers et marres bouillonnantes.

… Et, avec nos amis, on a eu envie d’aller voir à quoi ressemblaient ces paysages en hiver !

Notre job ne nous permettant toutefois pas de nous absenter très longtemps en cette période, nous avons dû concocter un petit circuit sur 5 jours. C’est évidemment extrêmement court!

Aussi, nous avons porté notre choix sur les lieux qui nous avaient le plus marqué durant notre précédent séjour et accessibles en cette saison également, à savoir l’emblématique « Cercle d’Or« , la Côte Sud de l’Islande et la capitale Reyjavik pour finir.

Voici notre périple en détails, accompagné de nombreuses illustrations:


Jour 1:

Atterissage à 9h00 sur l’aéroport de Keflavik avec la Compagnie EASYJET en provenance de Bâle. Horaire au top, cela nous permet de bénéficier pratiquement de toute la journée. Après avoir récupéré notre véhicule de location (nous avons opté pour un 4×4, ne connaissant pas l’état des routes en cette saison), direction le « Cercle d’Or ».

Il s’agit en fait d’une zone géographique située au Nord de Reykavik qui regroupe 3 sites parmi les plus réputés et visités d’Islande.

Durée du trajet aéroport – Pingvellir: 1h 30 env.

Une fois dépassé la métropole de Reykavik, les paysages traversés sont sublimes, recouverts de leur manteau neigeux. C’est féérique de rouler à travers cette campagne immaculée de blancheur et l’absence d’arbre donne encore davantage d’immensité au paysage.

Notre premier stop se fera à Pingvellir (=Thingvellir), un lieu historique et géologique de grande importance, classé au Patrimoine de l’Unesco. C’est en effet dans cette plaine que fut proclamé le 1er parlement au monde et aussi que fut déclarée la République d’Islande. Outre son intérêt historique, Pingvellir est aussi l’emplacement exact où divergent les plaques tectoniques américaines et européennes. Oui, ici, on se retrouve à cheval entre l’Amérique et l’Europe! Il s’agit en réalité d’un immense fossé d’effondrement causé par la dérive des deux continents. On aperçoit bien la séparation à travers la faille de l’Almannagja présente sur le site.

Le cadre est magnifique sous la neige avec l’immense lac partiellement gelé en cette saison, la petite église et ses 5 maisons à pignons alignées. On se promène jusqu’à la cascade Oxararfoss entourée de neige et d’amas de glace. C’est superbe, surtout que le soleil est de la partie!

Puis direction Gullfoss situé à environ 1h de route.

La chute de Gullfoss est alimentée par les eaux du glacier Langjokull qui ont creusé un canyon de basalte. La chute est composée de 2 larges cascades qui plongent dans les gorges dans un bruit assourdissant. Le débit est impressionnant.

On appelle la chute de Gullfoss « la chute d’or » car par temps ensoleillé, un arc en ciel se forme au dessus de la cascade.

L’endroit est absolument sublime. La neige et la glace donne encore plus d’immensité à la chute.

Par contre, le vent y est glacial. Il faut se cramponner pour pouvoir prendre une photo et j’ai bien cru y laisser mes pauvres doigts tellement ils étaient gelés à force de photographier la chute sous tous les angles !

Le 3ème site du Cercle d’Or est la zone géothermique de Geysir avec ses nombreuses fumerolles et marres bouillonnantes. Geysir est situé à seulement 10 min. de route de Gullfoss.

La star des lieux est son geyser « Strokkur » qui jaillit jusqu’à 30m. Tout le monde se regroupe autour de la mare en question. Ca commence par remuer dans tous les sens, puis soudain une cloche bleue turquoise se forme avant d’exploser et de projeter l’eau en un puissant jet. Spectacle garanti! Et pas grave si vous n’avez pas réussi à immortaliser le moment car le phénomène se produit en continu, toutes les 5 min. env.

Notre 1ère journée en terre islandaise se terminera ici à Geysir où nous avons choisi de passer la nuit à l’Hôtel « Littli Geysir« , situé face au site géothermique. De larges baies vitrées offrent une vue sur toute la zone. Après le départ des touristes, Geysir est d’une grande tranquillité, perdu au milieu de la nature … et idéal pour observer des aurores boréales! Malheureusement, rien ne se passera cette nuit, le ciel n’étant pas dégagé.

Jour 2:

Le soleil est encore au rendez-vous ce matin. Après un petit déjeuner copieux pris face au site géothermique, nous profitons des lieux sans le moindre visiteur pour parcourir une nouvelle fois le site. Nous ne nous attarderons pas toutefois car un gros programme nous attend aujourd’hui avec de nombreux centres d’intérêts, notamment des cascades et un coin que j’avais adoré lors de notre séjour précédent: Vik! J’étais vraiment tombée amoureuse de cette région et j’ai hâte de la découvrir en cette saison hivernale. En route donc pour les Côtes du Sud!

Nous croisons beaucoup de chevaux dans les prairies durant notre trajet, ainsi que des moutons. Ils se tiennent groupés, happés par le vent. ils ne doivent pas avoir chauds!

Plus nous descendons vers le Sud, moins nous avons de neige. Les températures sont plus clémentes aussi.

Premier arrêt de la journée à la chute d’eau « Seljalandsfoss » en bordure de la Route circulaire Nr.1 en direction de Vik. Sa particularité tient du fait qu’un sentier permet de passer derrière la cascade et de voir la chute de derrière. Attention toutefois: ça glisse et ça mouille !

En poursuivant la ballade le long du sentier sur la gauche, on aperçoit d’autres petites cascades. Toute cette côte regorge d’ailleurs d’une quantité incroyable de chutes d’eau plus ou moins importantes.

Quelques kilomètres plus loin, toujours sur la Route Nr.1, on aperçoit une autre chute impressionnante avec un bel arc-en-ciel: « Skogafoss« .

Il est possible de grimper jusqu’à son sommet par le côté via un escalier aménagé. Le panorama de là-haut est magnifique. Lors de notre 1ère visite, nous avions fait une longue randonnée le long de la rivière d’où se jette la cascade mais en cette saison, l’accès y est fermé. Nous ne passerons pas outre. Dommage !

Nous poursuivons sur la Route 1. A un moment, nous décidons de bifurquer sur la gauche en direction de la langue glacière « Solheimajökull« , issue du glacis Myrdalsjökull. Après une marche de 15 min, on arrive directement sur le glacier.

L’endroit est magique. On fait prudemment quelques pas sur la glace. On se sent tout petit devant cette immensité blanche. Plusieurs groupes équipés nous dépassent pour aller explorer le glacier.

Nous reprenons la route en direction Vik. Prochain arrêt prévu sur la Presqu’île de Dyrholaey. Elle se trouve à env. 15 kms avant Vik et il faut bifurquer à droite, en empruntant la 218. Au bout de la route, on arrive sur un parking. Le panorama y est sublime. La mer est déchainée, les vagues viennent s’écraser contre les falaises. Une immense baie de sable noir nous sépare des falaises de Reynisfjall que l’on aperçoit au loin avec les réputés rochers « Reynisdrangar » qui émergent de la mer. Le Cap est entouré de falaises spectaculaires. De l’autre côté, s’étend une autre plage de sable noir. Je me rappelle qu’il y avait des orgues basaltiques sur les falaises à cet endroit mais aujourd’hui l’accès est impossible avec la mer qui envahie toute la plage.

On reprend notre 4×4 et on grimpe la forte côte qui mène au phare. De là-haut, le spectacle est tout aussi grandiose. On peut y admirer toute la côte Sud de l’Islande avec ses plages infinies de sable noir et en arrière plan ses reliefs couverts de neige ainsi que l’immense glacier Myrdalsjökull. Face au phare se dresse une belle arche rocheuse au milieu des flots. Sur la gauche, on aperçoit à nouveau la baie avec à l’arrière, les falaises de Reynisfjall.

Dyrholaey est en fait une réserve naturelle, paradis des oiseaux. En mai et juin, les macareux viennent y nicher et les falaises en sont envahies. Le site est alors fermé durant cette période. Lors de notre précédent voyage, nous avions pu les observer au plus près avec leur petit bec orangé. Cette fois-ci, les nids sont occupés par des fulmars, sortes d’oiseaux blancs.

Après en avoir pris pleins les yeux, nous repartons direction Reynisfjara que nous rejoignons via la Route 215. Il s’agit d’une immense plage de sable noir avec une formation d’orgues basaltiques impressionnante. La falaise est magnifique avec sa grotte. Nous pouvons également admirer les fameux pitons rocheux de Reynisdrangar au plus près. A l’opposé, on aperçoit les falaises et l’arche du Cap Dyrholaey où nous étions auparavant.

Le soleil est déjà en train de se coucher et il est temps de rejoindre le charmant village de Vik où nous passerons notre seconde nuit en Islande à l’Hôtel « Edda » au décor très cocooning.

Dans la soirée, les nuages finissent par arriver, il n’y aura encore pas d’aurore boréale cette nuit ! Mais nous en avons pris tellement pleins les yeux aujourd’hui que cela n’aura finalement pas d’importance.

Jour 3:

Le temps est gris au lever. Nous ne nous attardons pas à Vik et prenons la route vers l’Est.

Au programme du jour: le Parc national de Skaftafell que nous atteindrons en 2h de trajet. Les paysages traversés sont constitués tantôt de vastes étendues de champs de lave, tantôt de champs bosselés recouverts de mousse au vert contrastant avec les plaques de neige à nouveau présentes. Nous pouvons également à nouveau apercevoir de nombreuses cascades qui dévalent des falaises.

Nous arrivons à Skaftafell sous une fine pluie. Le parc est cerné par 2 langues glaciaires, celle du Morsarsjokull et du Skaftafellsjokull. Sur place, un « Visitors Center » vous renseigne sur les différentes possibilités de randonnées.

Nous avions projeté une grande randonnée mais la météo nous fait hésiter. Finalement, nous décidons de commencer par la cascade « Svartifoss« , la « cascade noire » », accessible en 30 min par un chemin qui grimpe et de voir l’évolution météo.

La météo a dû en décourager plus d’un car nous arrivons sur le site de la cascade pratiquement seul sur place. Svartifoss est entourée d’un magnifique mur de tuyaux basaltiques. L’eau se jette dans un petit bassin entouré de quelques plaques de neige. La pluie fine a finalement cessée et nous décidons donc de poursuivre notre balade en traversant le plateau en direction de Sjonarnipa. De là, le point de vue sur la langue glaciaire du Skaftafelllsjokull et sur la plaine de Skeidarasandur est à couper le souffle. C’est tout bonnement sublime. Nous restons un moment là, à admirer cette étendue blanche qui finit sa course dans le petit lac en contrebas dans lequel flottent des blocs de glace détachés du glacier. Le trajet du retour vers le parking se fera en longeant le glacier et à travers la forêt. La randonnée est magnifique, il n’y a aucune difficulté particulière mais prévoyez tout de même 4-5h pour l’effectuer.

Quelques kilomètres après le parc de Skaftafell, une petite route bifurque à gauche depuis la Route circulaire 1. Un panneau indique « Svinafelssjökull« . Arrivés sur place, nous nous trouvons face à un petit lac remplis d’icebergs prisonniers des glaces. Là encore, nous sommes subjugués, surtout que le soleil a fait son apparition, rendant le lieu encore plus magique. Nous longeons la berge en direction du glacier. C’est vraiment somptueux!

Après un survol de la zone en drôle par notre navigateur « maison », nous quittons le glacier car un autre site exceptionnel nous attend: Jokulsarlon !

Je suis aux anges car j’adore cet endroit et … le soleil est toujours présent!

Jokulsarlon est un lac glaciaire créé par la fonte du glacier d’une des langues glaciaires du Vatnajökull. De nombreux icebergs sont présents sur le lac, détachés du glacier. Contrairement à Svinafellsjökull, les blocs de glace dérivent ici vers l’océan situé juste à côté. On se promène le long du lac. La glace brille sous les rayons du soleil. C’est sublime et on pourrait rester des heures à cet endroit.

Mais nous voulons également voir la plage de sable noir avec les icebergs qui y sont échoués, rejetés par les vagues. Sous les reflets du soleil, ils ressemblent à des diamants posés sur de la poudre noire !

Le soleil est déjà en train de descendre à l’horizon. Nous reprenons la route 1 en direction de Hof où nous allons passer la nuit.

Mais Jokulsarlon nous attire comme un aimant. On stoppe le véhicule en bord de route et on gravit le talus. La vue sur la lagune et ses icebergs est magnifique sous les lumières du soleil couchant et nous la voyons sous un angle différent. Ca y est: cette fois ci, va falloir quitter les lieux.

Allez, un dernier arrêt à Fjalsarlon, une autre lagune avec des icebergs sur notre route. Le lieu est beaucoup moins fréquenté que Jokulsarlon et à cette heure avancée, il est désert. On arrivera juste à temps pour voir le soleil se coucher!

Cette journée aura encore été intense en découvertes sublimes.

Notre hôtel « Hof 1 » est situé en pleine campagne à Oraefi et est pourvu d’un joli spa intérieur. Malheureusement, à notre arrivée, plusieurs personnes avaient déjà pris possession des lieux et nous avons donc préféré aller régaler nos papilles au restaurant de l’hôtel.

Les nuages ont à nouveau envahis le ciel! Et bien, décidément, nous ne verrons pas d’aurore boréales durant notre séjour! Va falloir revenir rien que pour cette raison !

Jour 4:

Aujourd’hui, nous avons beaucoup de route à faire puisqu’il nous faut regagner Reykjavik et donc revenir sur nos pas, le long de la Côte Sud par la Route circulaire 1.

Après un copieux petit déjeuner, nous en profitons pour visiter la charmante petite église recouverte de tourbe, située juste à côté de notre hôtel.

Puis, c’est parti pour 6 bonnes heures de conduite. Nous pouvons une nouvelle fois profiter des magnifiques paysages avec les nombreux glaciers et cascades le long de la route.

Nous arriverons à Reykavik dans l’après-midi. Le temps est couvert et un vent glacial souffle à travers la capitale. Nous partons à la découverte de cette charmante ville que l’on découvre facilement à pieds, le centre ville se situant sur un petit périmètre.

Après un petit tour sur le port où nous ne nous attarderons pas en raison du vent qui nous transperce, nous traversons la zone piétonne et commerciale pour rejoindre la réputée église « Hallgrimskirkha » en forme d’orgues basaltiques. Depuis son sommet, le panorama sur la ville avec ses maisons colorées est magnifique.

Nous regagnions à nouveau le bord de mer pour rendre une petite visite à l’emblématique Solfar, « le voyageur du soleil », une sculpture qui évoque la silhouette d’un bateau viking.

A proximité se trouve le moderne bâtiment « Harpa« , salle de concert et centre de congrès.Et nous terminons la journée au « Sea Baron », un tout petit restaurant situé à côté du port, dans une baraque en bois. Vous choisissez dans le frigo votre brochette de poissons, de légumes ou votre steak de baleine et et on vous sert à table. Leur soupe de homard avec ses morceaux de poissons est succulente. Une tuerie ! J’avais attendu ce moment durant tout mon séjour! Cette adresse est absolument au top, à des prix plus que raisonnables. Mais ne cherchez pas un bâtiment, c’est une toute petite baraque en bois située au Saegrefinn – Geirsgata 8-101 Reykjavik.

Nous rejoindrons notre dernier hébergement, l’Hôtel « Orkin« , une excellente adresse à proximité du centre ville et vraiment très correct au niveau prix (nous avons payé 132€ pour une chambre duplex à 4 adultes avec petit déjeuner et parking).

Jour 5:

Notre périple touche doucement à sa fin. En fin d’après-midi, nous reprendrons l’avion pour la France. Mais il nous reste encore quelques heures à profiter de ce pays magnifique.

A la base, nous avions prévu d’aller nous prélasser au très réputé « Blue Lagoon« , un central thermal aux eaux turquoises, non loin de l’aéroport. Malheureusement, en nous renseignant hier soir auprès du réceptionniste de l’hôtel, nous avons appris avec stupeur qu’il fallait dorénavant réserver plusieurs jours à l’avance via internet. Réserver pour l’accès d’une piscine qui coute au plus bas prix 50€ l’heure … Cela nous a paru irréel et pourtant c’est bien le cas.

Nous prenons donc ce matin tout de même la direction du « Blue Lagoon » (on ne sait jamais !) situé dans la péninsule de Reyjanes. L’endroit est super joli. Il s’agit d’un lac artificiel issu de l’excès d’eau chaude de la station de géothermie voisine et utilisé en piscine et centre de spa. A l’extérieur du centre se trouve également une étendu d’eau à la couleur turquoise et laiteuse qui tranche au milieu des champs de lave.

Et puisque tous les créneaux sont finalement bien complets, nous décidons de poursuivre la visite de cette péninsule en nous rendant à la zone géothermique « Seltun » à Krisuvik. Des passerelles aménagées permettent de se balader au milieu des fumerolles et mares de boue en ébullitions. Ça sent l’œuf pourri. Le paysage est magnifique. Juste à côté se trouve le Lac Klefairvatn entouré de sommets enneigés.

Nous n’avons malheureusement pas le temps d’approfondir davantage la découverte de cette péninsule qui possède également de très jolies falaises tout au nord car il nous faut rejoindre l’aéroport.

Bilan de notre voyage

Malgré que la durée ait été très courte, nous avons finalement pu découvrir de fabuleux et nombreux paysages en 5 jours. Niveau climat, mars est une très bonne alternative pour qui veut visiter l’Islande en hiver car les journées commencent à bien s’allonger, il ne fait plus trop froid et les paysages hivernaux sont encore présents. Par contre, l’Islande est actuellement en plein essor touristique. Nous avons trouvé qu’il y avait plus de monde en cette période que lors de notre précédent séjour en plein été. D’où des tarifs d’hébergements qui nous ont paru élevés pour cette saison. Forcément, avec le nombre de touristes, les infrastructures restent peu nombreuses et de plus, toutes ne sont pas ouvertes en hiver.

Au niveau des routes, la Route circulaire 1 qui contourne l’ile est praticable sans soucis. En fait, il n’y a que les pistes dans les Hautes terres qui sont inaccessibles.

Les indispensables de notre valises:

  • une veste chaude et étanche
  • un pantalon de randonnée épais
  • une polaire
  • des sous-couches chaudes style « mérinos » en sous pull et caleçon
  • des chaussettes chaudes
  • des chaussures de marche étanches
  • un bonnet
  • des gants
  • des gants tactiles (ils peuvent s’avérer très utiles pour les photos!)
  • une paire de crampons (perso, nous n’avons pas eu à les utiliser mais ils peuvent vous servir en cas de glace, surtout à proximité des cascades)
  • et pour finir, une thermos car une bonne tisane est appréciable par moments!

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